
Règlement du Rope’n Rescue
Évaluation et classement
L’évaluation sera réalisée aux travers de plusieurs critères et items.
L’évaluation n’est en aucun cas basée sur les choix tactiques et matériels initialement pensés par l’organisation lors de la conception des scénarios.
Afin d’avoir des critères objectifs et les plus quantifiables possibles, le ressenti de la victime, l’appréciation des gestes effectués,… ne seront pas évalués lors du classement afficher en ligne durant la journée.
1) L’évaluation sera réalisée au moyen de la grille fournie par l’organisation et dont les principaux critères sont:
- L’abordage et la sécurisation de la victime
- Le safety Check
- Les éventuelles fautes de sécurité
– Le professionnalisme de l’équipe (lead du chef, communication dans l’équipe)
L’ensemble de ces points représente un capital de départ de 200 points.
Selon le réalisation ou non de certains gestes, d’éventuelles fautes de sécurités, … des points seront perdus.
2) le délai entre l’abordage physique de la victime et le moment où celle-ci sera prise en charge par une équipe médical (matérialisé par la pose de la civière à côté de la victime).
100 points seront attribués à l’équipe la plus rapide, 95 à la seconde, 90 à la troisième, … et enfin 0 points à la dernière.
3) Le temps d’immobilisation de l’équipe médicale (durée écoulée entre l’abordage et l’évacuation )
100 points seront attribués à l’équipe la plus rapide, 95 à la seconde, 90 à la troisième, … et enfin 0 points à la dernière.
4) Le temps de l’intervention (moment de fin du briefing jusqu’au rangement complet du matériel prêt à repartir pour une autre intervention (pas déposer n’importe comment !!!)).
100 points seront attribués à l’équipe la plus rapide, 95 à la seconde, 90 à la troisième, … et enfin 0 points à la dernière.
En cas d’ex æquo, les équipes sont classées à la même place.
Tout au long de l’épreuve, les jurys:
- S’assurent de la sécurité permanente de l’ensemble des intervenants présents sur les scénarios.
- Évaluent les équipes au moyen de la fiche.
En aucun cas, ils:
- N’orientent les équipes sur un choix tactiques
- Ne communiquent ce que les autres équipes ont réalisés (techniques, temps,…).
- N’interagissent avec les équipes (hormis en cas de faute de sécurité, pour une demande de d’explication lors du briefing, ou lors du safety Check)
En cas de litige, photo sera prise et appel au responsable général d’atelier.
Si toujours soucis, appel à l’organisateur principal qui tranchera.
A la fin de chaque atelier, le fiche sera analysée par le jury, le responsable général d’atelier et le chef d’équipe.
Les explications seront ainsi comprises et approuvés par tous pour valider la cotation.
5) en fin de journée, une évaluation de la prise en charge par la victime elle-même (sur 500 points) sera ajouté à l’atelier et pourrait bouleverser tout les classements initialement annoncé au cours de la journée.
Bien qu’un classement soit réalisé, le fair-play devra rester le maître mot.
Comme chaque année, le Rope a pour réputation d’être très physique mais a aussi la réputation d’être une compétition « a esprit familial ».
Le comité d’organisation reste le seul compétent pour:
- Établir les règles de fonctionnement de l’événement.
- Établir le classement.

Composition des équipes
Pour participer, les équipes doivent:
- être constituées de 6 personnes (1 chef d’équipe, 4 équipiers et 1 jury breveté).
- Avoir le niveau de qualification nécessaire pour garantir la sécurité permanente de ses membres et des victimes et de pouvoir réaliser dans les temps impartis les scénarios proposés par l’organisation.
- Accepter le règlement dans son intégralité.
- S’acquitter des frais d’inscription de 700€.
- Être assurées en cas de dommage corporel ou matériel.
Le chef d’équipe doit avoir les connaissances et la capacité à analyser une situation , définir une technique de prise en charge de la victime et assurer le commandement de son équipe en veillant en permanence à la sécurité.
Les équipiers doivent être capables de mettre en œuvre le matériel en toute sécurité selon les directives de leur chef d’équipe.
L’autonomie sur corde selon les règles du code du travail belge (évolution en permanence sur un dispositif primaire et un dispositif de sécurité) ou des certifications internationales IRATA.
Aucune assistance extérieure n’est autorisé pendant la compétition (aide au transport du matériel, conseils,…).
Il n’est pas possible de changer de fonction dans les équipes (le chef reste chef).
Il n’est pas autorisé de remplacer un équipier excepté cas de force majeure.
Le chef est le seul interlocuteur avec l’organisation.
Les jurys doivent avoir un minimum d’expérience et doivent être brevetés.
Les règles de travail et de sécurité
a) Habillement
L’ensemble de l’équipe devra avoir la tenue la plus uniforme possible.
Le port du casque avec jugulaire est obligatoire durant toutes les épreuves.
Dans la mesure du possible, le chef d’équipe sera muni d’un casque permettant de le différencier des équipiers.
Les participants devront porter des chaussures à tige montante et un pantalon (pas de short/ bermuda).
Le port de manches longues n’est pas obligatoire.
Le port de gants est obligatoire durant chaque épreuves (gants type mitaine ou avec certains doigts apparents est autorisé).
b) règles de travail
Les équipes sont libres d’utiliser les techniques d’évolutions sur cordes et d’évacuations qu’elles souhaitent.
Les déplacements sur cordes se font obligatoirement sur 2 cordes (évolution / securité, avec dispositif anti chute).
Le déplacement de charge non humaine (civière vide, matériels divers, …) peut se faire sur une seule corde dans la mesure où il n’y a personne dans la zone directement en dessous.
La règle générale est que si tous les membres de l’équipe lâchent les 2 mains du dispositif, la personne ou la charge ne doit pas chuter.
Le Safety Check est une phase pendant laquelle le chronomètre est arrêté et qui permet à l’évaluateur et au chef d’équipe de vérifier L’ENSEMBLE des éléments du dispositif et d’assurer la sécurité globale de la manœuvre.
Il ne valide en aucun cas le choix tactique et matériel mis en place.
Il appartient au chef d’équipe de demander le Safety Check à l’évaluateur AVANT la phase de mobilisation de la victime.
En cas d’oubli, l’évaluateur le demandera et une pénalité sera appliquée.
Lors du Safety Check, le chronomètre est arrêté.
Si une/des modification(s) est/sont nécessaire(s), le chronomètre est relancé durant les modifications.
A l’issue de la modification, un nouveau Safety Check doit être redemandé.
Les éventuelles fautes de sécurité ne seront signalées au chef d’équipe que juste avant la mise en œuvre du dispositif.
Exemple: un mousqueton n’est pas verrouillé lors de son installation, tant qu’il ne va pas être utilisé ou sollicité, l’évaluateur ne le signalera pas.
En revanche, avant sa sollicitation et si cela n’a pas été corrigé, l’évaluateur fera stopper l’action, signalera le problème au chef d’équipe qui devra le corriger.
Cette faute de sécurité sera reportée sur la fiche d’évaluation, et une photo prise.
Exemple de problème pouvant amener une non-validation du Safety Check:
- Frottement d’un élément textile.
- Mousqueton non verrouillé ou travaillant en appui.
- Pas de noeud en bout de corde.
Le matériel
Hormis le matériel minimum obligatoire, chaque équipe est libre d’utiliser le matériel qu’elle juge nécessaire à son autonomie pour l’ensemble des épreuves.
Le matériel doit:
- être en bon état
- Conforme à la réglementation du pays d’origine de l’équipe
- Être utilisé selon les précautions du constructeur contenues dans la notice d’utilisation
- Ne pas avoir subi de modification non autorisées par le fabricant
Le matériel pourra être vérifié par un membre du jury ou le responsable atelier.
En cas d’anomalie, le matériel sera mis de côté.
Le matériel EPI doit être conforme aux normes EN ou ANSI.
Matériel interdit: Treuil mécanique
Les scénarios
Le scénario est une situation de secours, une mission que doit réaliser l’équipe.
Le scénario est présenté au moyen d’un schéma simplifié qui indique:
- l’emplacement de la victime
- le point d’arrivé de la victime
- si la victime doit être mobilisée d’une manière particulière (horizontale / vertical)
- bonus particuliers
Toutes les informations sont données par l’évaluateur et chaque équipe disposera exactement des mêmes informations.
L’évaluateur ne répondra pas aux questions qui pourraient être posées.
Une fois les informations données, le chronomètre est déclenché.
Les scénarios seront parfaitement identiques pour chaque équipe, par contre les emplacements seront choisis par l’équipe arrivée en premier sur les lieux (le dernier arrivé prenant l’emplacement restant).
Sur chaque scénario, une barrière horaire est fixée.
Si la civière et la victime n’ont pas dépassés le Safety Check 15 minutes avant le temps imposés, l’équipe devra arrêté la manoeuvre, démonter l’ensemble du dispositif (aidé par le jury) et regagner la zone neutre.
Le temps maximal dédié à l épreuve sera alors attribué à l équipe.
La Zone neutre est l’endroit de départ et de fin de l’exercice.
* * * * *
En cas de blessure d’un équipier qui l’empêcherait de continuer la compétition, le chef d’équipe décide si l’équipe poursuit la compétition.
Au-delà. De 1 blessé, l’équipe ne pourra pas continuer à concourir.
Les équipes qui souhaitent être accompagnées par un photographe ou vidéaste y sont autorisées sous réserve que celui-ci n’interfère pas avec le bon déroulement des épreuves.
Si celui-ci souhaite accéder à des postes en hauteur ou fermés au public, il devra prendre contact avec les responsables du Comité Organisateur pour justifier une assurance, disposer de son matériel EPI et être capable d’assurer sa sécurité.
En outre, il ne pourra pas installer ses propres moyens d’accès mais utiliser uniquement ceux mis en place par l’organisation.
Ils devront être identifiés par une chasuble jaune.
8) Annexe
a) Règles d’évolution sur corde
- 2 cordes peuvent être utilisées par 2 personnes en alternant les anti chutes et en conservant 4 mètres d’écart entre elles.
- 3 cordes peuvent être utilisées par 2 personnes (2 cordes d’évolutions et 1 corde anti-chute commune), une distance de 4 mètres entre les 2 anti-chutes devra être respectée.

b) Règles d’ancrage
- Les ancrages naturels ou structurels suffisamment dimensionnés pour la charge qu’ils sont destinés à recevoir peuvent être utilisés seuls.

- Tout ancrage qui présente un risque de coupure ou détérioration d’un matériel textile (corde ou sangle) ne pourra pas être en contact direct avec celui-ci (protection de l’ancrage ou du matériel) – Exception faite pour les élingues métalliques.

c) Redondance
- La règle générale est la redondance de l’ensemble des éléments constituants le dispositif (Exception est faite pour les multiplicateurs d’amarrage qui seront considérés comme irréprochables).

- Une poulie doit-être sécurisée si elle seule est garante de la sécurité de l’ensemble du dispositif

d) Règles tension de corde
- Les tensions de cordes (porteuses d’une tyrolienne par exemple)
- ne peuvent être tendues que par:
- palan simple à 2 équipiers
- palan composé à 1 équipier
- ne doivent pas être en tension sur un dispositif à picots
- ne doivent pas être retendues une fois le dispositif mis en charge
- ne peuvent être tendues que par:

e) Conditionnement victime
- En cas de verticalisation de la civière, la victime doit être maintenue de façon adaptée (pas uniquement reposée sur ses pieds).
f) Protège cordes
- Les cordes ne doivent pas être dans une même protection de corde (excepté pour les sangles).
